Nous sommes en 2525. En recherche permanente de profit l’homme a été trop gourmand et la planète est partie en cacahuète.
Fin du monde, famine, univers post-apo, cannibalisme, Mad Max etc… Dans ce monde aride et sans pitié, nous suivons les aventures de La Maitresse (qui peut se traduire par maitresse, mais également amante) et de sa mule surnommée l’Asticot…
Sous ses airs un peu bête et moche typique de pas mal de publications Eros Comix, Mistress and the Maggot démarre plutôt pas mal, mais plus le récit avance, plus il est frontal, tant sur la forme que sur le fond.
Déjà, l’idée de base : une affranchie-survivante-SM-post-apo-cannibale-armée comme personnage principal. Son suivant, un homme réduit à l’état de mule, beau gosse idiot et soumis avec une grosse bite qui pendouille bêtement entre ses jambes, et dont l’utilité ne se résume qu’à porter le barda.
Sur la culotte de la Maitresse, une tête de mort !
Puis on apprend qu’elle était femme de chef contre son gré. Une esclave. Une nuit, après avoir castré son “mari”, elle le tue, massacre toute sa horde et s’enfuit. En guise de trophée, elle enfile littéralement le sexe coupé de son défunt mari sur la poignée de son épée ! Les sexes coupés, plutôt rares en général, sont un leitmotiv du récit – trois en vingt pages !
D’autres détails sont d’une poésie inattendue. L’Asticot qui, après avoir joui en elle, nettoie son sperme avec sa langue et fait ainsi découvrir le cunnilingus à sa Maitresse. Après l’amour, l’Asticot qui dort pendant que la Maitresse monte la garde…
Ça n’a pas l’air comme ça, mais ce n’est pas souvent qu’on a affaire à autant de détails (et de symboles) de ce genre dans une publication quelle qu’elle soit.
Mais bref je ne vais pas tout raconter non plus car voici le récit complet, j’ai tout scanné ça va plus vite. Un second volume semble être sorti mais je ne l’ai pas (encore) lu.
Mistress and the Maggot # 1, un récit écrit et dessiné par Don Lomax – Eros Comix, 2001.