“Suite à un coup d’État de l’armée rebelle, le royaume de Forossyah, qui dominait la mer Noire, disparaît sous les flammes. Ryûko, boss d’un clan de yakuzas dont les activités s’étendent jusqu’au Moyen-Orient, se voit confier la garde de Barrel, la fille du roi, qui vient à peine de naître. Dix-huit ans plus tard, Barrel a grandi et veut prendre son envol, mais sa bienfaitrice voit ses caprices d’un mauvais œil. Un jour, le QG du clan de Ryûko à Forossyah subit un assaut de l’armée. Là, des vérités éclatent au grand jour, notamment au sujet de la mère de Ryûko, censée être décédée, et vont conduire la jeune femme à se rendre au Japon pour en savoir plus…”
Si vous ne connaissez pas encore l’héroïne RYUKO d’Eldo Yoshimizu, FONCEZ DE SUITE au Lézard Noir et commandez ses aventures sans plus attendre !
Ce n’est pas un manga, c’est une injection DANS LES YEUX d’huile essentielle de piment Naga Viper. Depuis longtemps, vous vous demandez ce qu’un coup de taser dans un globe oculaire peut bien faire ? eh bien lisez RYUKO.
Purement graphique, inconcevable sous un autre support (en musique peut-être ?), Ryuko est une danse de mort, un ballet époustouflant d’action, de mélancolie, de vitesse, dont la chorégraphie frénétique, toujours plus démente et hypnotisante au fil des pages, ne cesse qu’une fois le volume refermé… et qu’on est à bout de souffle. L’énergie qui se dégage des planches est telle qu’il faut parfois se poser pour comprendre ce qu’on a sous les yeux : une sorte de mouvement graphique perpétuel incroyable.
Car en fait Ryuko n’est ni une BD ni un manga, c’est un pop-up. A peine ouvert, son héroïne flamboyante s’échappe – nous échappe – se déploie et nous enveloppe. Tout s’obscurcit dans une explosion de sensualité et de mort.
Un dernier regard dans le reflet d’un sabre, et c’est fini.
Et merci à Aaapoum Bapoum pour l’organisation de cette dédicace
